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lundi 24 août 2009

Déjà 20ans que Papa nous a quitté !!!

Tout d'abord, cette photo n'a rien à faire ici, mais devrait se trouver beaucoup plus bas, accompagnée du texte "Promenade en 1937 avec "L'ONCLE ECK"..."
Elle y était d'abord, puis a disparu....mystère des BLOGS !!!! Et impossible de la réinsérer à sa place !!! (si vous connaissez le truc, dites-le moi !)
















LA SAGA DE MAURICE JUNIOR COMMENCE CI-DESSOUS:


Veuillez excuser le début de cette évocation par une image guerrière, mais c'est sans doute grâce à ce monstre de 70 tonnes (Le FCM 2C des Forges et Chantiers de la Méditerranée implantés à la Seyne sur Mer -Var) que nous devons d'être au monde aujourd'hui, enfants, petits-enfants et arrière petits-enfants de Maurice Langlois Junior...!!! Je vous laisse le soin de découvrir POURQUOI ??









Comme pour tout "Petit d'Homme", l'histoire de Maurice LANGLOIS Junior a commencé par la rencontre de deux êtres de sexe différent (aujourd'hui, il vaut mieux préciser ce dernier point ...!!) épris l'un de l'autre..... et si certains avaient quelque vélléité de jugement moral dans cette affaire, l'on pourrait citer comme témoins de la défense Jésus-Christ, et en renfort, Georges Brassens :"Ne jetez pas la pierre à la femme adultère..."






L'une de ces deux victimes de Cupidon se nommait Maurice LANGLOIS Senior, et nous le voyons ici poser avec son chien de chasse (date incertaine 1914 -1920) à la FERME DE LA VERRIERE.





Son Père Gustave LANGLOIS et peut-être sa mère, eurent l'idée un peu ingénue de l'encourager à aider par ses conseils, et sans doute par des travaux d'entr'aide, la jeune épouse, Blanche PICOT, d'un agriculteur appelé à se battre sur le FRONT, pendant la GRANDE GUERRE de 1914-1918 !!









Restée seule sur la Ferme de BEAURAIN (pas très loin du Mesnil, en face du Château), chacun succomba aux charmes de l'autre..... et, ce qui devait arriver arriva...!












Sur cette photo, BLANCHE (4ème à partir de la gauche) et le personnel de l'exploitation dont "LA MARRAINE",( car elle devint la marraine de Maurice Junior), à la droite de BLANCHE.






Eh oui ainsi Papa, Maurice Junior, vit le jour le 16 fèvrier 1917 dans une Clinique de Versailles !!






BLANCHE (à droite, ci-dessous) et MAURICE Senior devaient beaucoup s'aimer, car cette naissance ne les rendit pas plus prudents.... puisque RAYMOND naquit de cette union l'année suivante...!!





Comment GUSTAVE et sa femme prirent la chose, comment BLANCHE cacha ces naissances à son mari qui devait quand même revenir en permissions de temps à autre, ce dernier ne faisant pas partie des victimes de la GUERRE ??? ... nous ne le saurons jamais, car cette pèriode fut toujours "TABOU","SECRET DE FAMILLE", et par conséquent rien de bien établi n'en fîltra !!!







































En revanche ce que nous savons avec certitude, c'est qu'à partir du 11 novembre 1918, les choses se gatèrent...! Le mari de BLANCHE rentra de la GUERRE, comprit vite la situation et demanda sans doute le divorce.... Bref, BLANCHE quitta la Ferme de Beaurain....mais avec un troisième petit garçon ..!!!











MAURICE Senior assuma les deux premières naissances et reconnut être Père de Maurice Junior et de Raymond qui furent confiés aux époux ROUSSEAU (photo ci-contre), parents de "LA MARRAINE" que l'on voit dans la photo de gauche avec MAURICE Junior dans les bras . Les deux garçons restèrent avec ces parents adoptifs jusqu'à l'âge de 11 ans dans un petit village de la NIEVRE, LAROCHEMILLAY.....






En revanche,MAURICE LANGLOIS Senior ne reconnut pas le troisième enfant né peu après, ce qui, visiblement, mit fin à cet Amour Passion pour BLANCHE..!! Quelle est la Vérité ?? MYSTERE !


Quelles que furent les responsabilités de chacun des deux parents à l'époque, toujours est-il qu'il faut rendre hommage à MAURICE LANGLOIS SENIOR pour s'être occupé avec constance de ses deux fils, si ce n'est avec un environnement familial normal, du moins dans des conditions où ils n'ont manqué de rien... exceptés l'affection et l'Amour d'une vraie mère et la présence d'un vrai père !!






Nous le voyons ci-dessus leur rendre visite à LAROCHEMILLAY vers 1926, et avec ce genre de voiture, et les routes de l'époque, ce devait être une vraie expédition !!












Les charmants bambins vers 1926-27 qui devaient d'ailleurs avoir plus d'un tour dans leur sac !!




























Photo de classe vers 1928 : Maurice Junior à la droite de l'instituteur et Raymond au 1er rang, le 1er à gauche sur la photo.


















Les années ont passé, nous sommes vers 1937 : Maurice Junior a une vingtaine d'années et participe aux travaux de la Ferme de La Verrière. Sur la photo, vous avez sans doute reconnu de gauche à droite : les deux Maurice, la Grand-Mère TOURET (pour moi, elle a toujours joué le rôle d'une grand-mère), Michel, Jeanine et Jean.









(Voir tout au début)
Promenade vers 1937 avec " l' ONCLE ECK (ainsi l'appelait Papa), Jeanine et Michel à Dieppe, je crois. "L'Oncle Eck" était le mari de la soeur de Maurice Senior et avait été le "bras droit" de M. MOULTON, Américain fortuné qui possédait la Ferme et le Château de La Verrière (entre autres biens) et se plaisait à voyager à travers toute l'Europe et jusqu'en Afrique (principalement avant la Première Guerre Mondiale) avec des voitures spécialement construites pour lui. "L'Oncle", polyglotte et passablement débrouillard organisait ces voyages et l'accompagnait... J'ai bougrement regretté quant à moi de ne pas avoir pû le connaître, car ces voyages m'ont toujours fait rêver !









Et puis, ce fut le "Régiment" dans une période critique...! (photo vers 1938-39)





Maurice Junior devint Sergent dans la 7ème Compagnie (Peut-être est-ce celle qui a inspiré le film de Robert Lamoureux :"Mais où est donc passée la 7ème Compagnie ??") , plus tard 51e BCC du 511e RCC, Compagnie uniquement équipée des mastodontes FCM 2C (il n'y en eut que 10 en France et seuls 3 puis 7 devinrent opérationnels)
De part leur particularités, ils s'entraînaient seuls, restaient à part durant les manoeuvres, ce qui contribua à une aura de mystère ayant entouré cette Compagnie... (Pour ceux friands de détails sur l'histoire de ces chars, allez sur le site : http://www.1939-45.org/articles/fcm2c3.htm













Ainsi, Maurice Junior fit partie de l'équipage du char de commandement du Commandanr FOURNET et du Lieutenant CANARD-DUCHÊNE, (peut-être est-il sur la photo ??) nom qui ne brilla pas dans l'histoire guerrière, mais qui est toujours présent dans l'histoire du Champagne.....et si jamais vous avez l'occasion d'en boire une flûte, ayez une pensée pour Maurice Junior et les hommes de cet équipage....



"En passant par la Lorraine avec mes sabots...."




En octobre 1939, le Bataillon fut envoyé à BRIEY (au Nord-Ouest de METZ) où vivait.... une jeune fille nommée PAULETTE LAPOINTE, l' ainée de trois filles d'un agriculteur du coin..! Comme "La drôle de Guerre" dura jusqu'en mai-juin 1940, le "Beau Maurice" eut tout son temps pour faire la connaissance de la "Belle Paulette" et lui déclarer sa flamme.....












Les Allemands n'ayant pas voulu se plier au Plan de Bataille prévu par les Français, et étant passés par les Ardennes, la conséquence pour ce Bataillon dont les chars se déplaçaient à la vitesse mirifique de 12 à 15 km/h, fut un embarquement en hâte sur convois ferroviaires... et direction Dijon.....!!! Cependant, les trains stoppés à la hauteur de Bourbonne-les-Bains par un autre convoi bombardé, le Commandant fut contraint de donner l'ordre de saborder les monstres , vu l' incapacité dans laquelle ils étaient de les décharger et de combattre...!!!




Le Commandant FOURNET et ses hommes furent ensuite dirigés vers le Sud, près de CARMAUX... le 51è BCC fut dissous à CASTRES, l'Armistice fut signé..... et, plusieurs mois après, le 24 juin 1941, PAULETTE et MAURICE convolèrent en justes NOCES !!










Photo du 10/11/ 1940





Après une période de vie passée à BRIEY ( Dany naît le 12 avril 1942), puis en banlieue à AULNAY-SOUS-BOIS, Maurice et Paulette gagnèrent la France profonde dans la Ferme des DUBOIS à CORNY (près des ANDELYS) où Papa (surnommé POUNE par nous) fut contremaître .




Il ne fut certes pas un héros national, mais profita de sa position dans une Ferme décentrée du village, pour risquer sa peau en approvisionnant régulièrement en nourriture les résistants cachés dans les forêts proches... Beaucoup de Français ont eu bien des honneurs pour bien moins que celà !

















La Guerre est terminée (nous devons être en 1946) et MAURICE Senior, la Grand-Mère TOURET, Jeanine et Michel font une petite visite à CORNY. Assis dans l'herbe, on notera de g. à d. PAULETTE (surnommée par nous LA MOUNE), LUCIENNE COLLIGNON (une de ses cousines), DANY et .. votre serviteur !















Mes parents ont changé de place et nous habitons à cette époque LA MADELEINE . POUNE est contremaître dans la Laiterie de M. LEBREJAL Cette photo a peut-être été prise lors d'un voyage à LA VERRIERE vers 1949_50.


















Et puis, les années ont passé, nous avons quitté LA MADELEINE pour venir habiter à LA FERME DES ROSES où mes parents ont travaillé pour MARIE-PAULE et JEAN.... Ils se sont achetés leur première voiture neuve, une SIMCA 1000, par l'intermédiaire de PIERRE LE MOULLEC, et nous sommes partis pour de vraies vacances rejoindre les LE MOULLEC au Pays Basque.... En remontant, nous sommes passés par LAROCHEMILLAY où a été prise la photo. C'était je crois en juillet 1963...








POUNE dans son jardin à LA FERME DES ROSES vers 1967....



Pour ceux qui ne l'ont pas connu, POUNE a été toute sa vie un jardinier passionné, exigeant et ne ménageant pas sa sueur.... Si faire son jardin faisait partie à l'origine des bons préceptes d'économie domestique pour soulager les dépenses du ménage... quand cela ne se montra pas aussi nécessaire, il continua jusqu'à ses dernières forces à cultiver avec amour deux à trois fois plus de légumes que nécessaire (et quels Légumes !!) et à les donner autour de lui... Tout le tintamare d'aujourd'hui autour du BIO, de l'ECOLOGIE le ferait sans doute sourire (ou l'énerverait peut-être ?) car lui, depuis son enfance, était resté on ne peut plus respectueux de la nature, de l'environnement et dans sa grande Sagesse Paysanne avait déjà compris depuis longtemps ce qui allait arriver au Monde, livré en pature aux scientifiques de tout poil et à la frénésie entrepreneuriale pour satisfaire le consumérisme "poubellien" de milliards d'êtres humains....





Au printemps 1968, mes parents partirent en vacances avec Marie-Louise (soeur de MOUNE) et son mari Jean Hippolyte : leur périple passa par MONTPELLIER où j'étais étudiant et par NICE où habitaient Gérard et Dany. En remontant ils passèrent voir "LA MARRAINE" à LAROCHEMILLAY...!!!




Sans doute les souvenirs d'enfance l'étreignirent en ces moments là.














16 Juillet 1970, POUNE en grande tenue lors de notre mariage.. Ce doit être dans le Parc du Château de Bertichères à côté de Chaumont-en-Vexin.

















Le temps passe, nous sommes le 15/09/1973 : POUNY est avec JERÔME et notre chienne setter FRIEDA dans le jardin de la Ferme du Vivray.





















Eté 1980, petit-déjeuner au Vivray avec nos deux fistons , Christophe près de MOUNE et Cyrille au premier plan.



















Week-end chez POUNY et MOUNY dans la Maison du MESNIL-SAINT-DENIS en Juillet 1981.





















En 1981, POUNY dans son "élément", les pieds solidement enfoncés dans la "BONNE TERRE" mainte fois remuée et fumée de son JARDIN du MESNIL.













NOËL 1981, notre famille au complet ! Sans doute les enfants étaient derrière l'objectif ??





















Date imprécise, 1981 ou 82 dans la salle rouge de la maison du Vivray.
















Le PRÊTRE a peut-être fort à faire pour répondre aux questions dérangeantes de POUNY sur la foi...l'EGLISE.... et le comportement de certains CHRETIENS...??




Date imprécise, sans doute dans la première moitié des années 80, lors d'un mariage dans l'Est de la FRANCE ?








Et puis je préfère terminer cette évocation sur cette belle photo de septembre 1985 au milieu des fleurs qu'il chérissait tant... quoiqu'étant par nature plus incliné à "bichonner" les légumes..!!




POUNE nous a quitté, après une longue maladie, (comme on dit) avec les espoirs et les rechutes inéluctables et dévastatrices caractéristiques du cancer des poumons,...le 24 juin 1989.




Il fut l'un de ces hommes qui, s'il n'eut pas la possibilité de suivre de longues études, en savait beaucoup plus sur le MONDE, la NATURE HUMAINE et LA NATURE au sens large que beaucoup de prétendus "Grands Hommes" bardés de diplomes et croulant sous les distinctions et les médailles...! Le côté instinctif, l'intuition et la sagesse, hérités d'une longue lignée paysanne et renforcés par l'apprentissage des solides valeurs des gens du MORVAN valaient bien toutes les universités du MONDE !!! Il ne fut certes pas un Homme parfait, (qui l'est d'ailleurs ??) mais je ne vis jamais chez lui vanité, orgueil, arrogance ou méchanceté... Il n'aurait jamais fait de mal à une mouche, quoique, quoique......'une taupe qui lui dérangeait ses semis ou un merle qui lui dérobait ses cerises avait de fortes chances de passer un mauvais quart d'heure .....
Sans doute font-ils tous bon ménage là-haut, au Royaume du Grand Jardinier ??













































2 commentaires:

Sorfina a dit…

Bonjour,
Je me permets de vous écrire car je suis la fille d'un couple d'ouvriers agricoles ayant travaillé à la Ferme Langlois, comme disait mes parents d'un ton respectueux, car ils y furent heureux.
Il s'agit de Franciska Kernerova et de Louis Perrot qui se sont mariés en 1943. Ils travaillèrent à la ferme jusqu'à cette date, ma mère en tant que bonne à tout faire, elle cuisinait et binait les batteraves, jouait aussi avec les enfants - elle se souvenait d'en transporter un parfois dans la brouette pour l'amuser (Michel peut-être).
J'écris sur leur vie en ce moment pour laisser quelques mots sur des périodes à jamais perdues si je ne les mets pas en mots pour les jeunes générations.
Je me permets de vous demander si vous avez des photos où ils pourraient apparaître ou bien si vous connaissez des anecdotes sur cette époque. Je sais par mon père que Raimu est venu pour le tournage du "Colonel Chabert" - le château s'appelle Groslay dans le film - et avait un horrible caractère. Mon père figure je crois sur les premières images et traverse la cour avec un cheval.
Cordialement et respectueusement,
Monique Rigault 7 rue du Moulin 32000 Auch
e-mail : monique.rigault@wanadoo.fr

Bernard a dit…

Bonjour,
Je découvre votre blog en recherchant des informations sur le château de la Verrière. Mon grand père avec son épouse et ses deux enfants y a vécu entre 1931 et 1939 en tant que comptable pour Arthur Moulton et j'ai plusieurs photos de ma famille dans le parc du château prise pendant cette période. Mon père avait entre 3 et 10 ans et son frère 3 ans de moins certaines de ces photos montrent la ferme ou bien des personnes que je ne sais pas identifier mais qui pourrait bien être de la famille Langlois. Peut être en avez vous qui montrent ma famille ?

Cordialement

Bernard Pfeiffer, 88 rue des Valmeux 27200 Vernon, Pfeiffer.bernard@laposte.net