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dimanche 7 février 2010

6699 secondes pour en capter 399


Eh bien voilà, ça y est, nous avons quand même, in extremis, réussi à assister à la dernière représentation de "399 secondes"...
Ce n'était pas par vice, pour vérifier si ces jeunes acteurs étaient encore en forme après ce marathon qu'on les avait conviés à courir, mais quoiqu'il en soit, nous avons pu constater qu'ils étaient encore trés toniques, ne baissaient pas leur garde et ne laissaient en aucun cas paraître leur fatigue s'il y en avait !
Et Dieu sait qu'ils auraient eu quelques raisons de montrer maints signes de faiblesse, au vu des nombreuses poses statiques, en équilibre instable, pour le moins inconfortables et désespérément longues, que leur "tortionnaire" de Metteur en scène (Directeur de leur Ecole de surcroît) leurs avait infligées !! De plus, le texte qu'ils avaient à servir n'était pas, loin s'en faut, des plus faciles à retenir et à interpréter... Il n'y eut aucun cafouillage et excepté une demoiselle ou deux, à certains moments, la diction et l'intonation étaient parfaites, même pour de vieilles oreilles un peu rebelles comme les miennes !


Simon interprèta "Pierre Typhon" et en tant que descendant de Breton, quel autre nom aurait-il pu souhaiter dans cette distribution ? De plus, porter le prénom de son grand-père pour sa première expérience sur "les planches parisiennes", cela ne peut-être que de bon présage pour sa carrière future !
En le voyant jeune homme, réaliser la première phase de ses rêves d'enfant, nous n'avons pu nous empêcher de repenser au garçon de 13-14 ans qui courait derrière Jacques WEBER à la sortie d'une représentation théâtrale au MANS, non pas particulièrement pour obtenir un autographe, mais surtout pour parler de sa passion du théâtre avec un comédien qu'il admirait ...
Tu étais bon, Simon, et tu es sur le bon chemin pour percer ! Continue à "bosser fort" et régulièrement et lorsque tu as un moment de libre, eh bien, lis un peu de théâtre, pas nécessairement que contemporain, visionne des représentations théâtrales des Grands Maîtres et peut-être, peut-être réussiras-tu à nous faire sentir ton "parfum de vêtements mouillés, dans un arrièr-pays de musc" !!?? (Voir ANNEXES ci dessous) Ne crains rien, aucun de tes camarades n'a pu nous faire sentir le parfum qui lui était propre.... et aucun acteur, aussi grand soit-il n'y parviendra je crois !

Nous avons été témoins du succès que les spectateurs vous ont réservé et nous voulons croire que c'était votre performance qui était honorée et non la pièce plutôt difficile, disons même un peu indigeste, que votre encadrement vous avait contraint à jouer.

Je reste persuadé que Fabrice Melquiot est bon poété ou écrivain, mais je n'ai pas été convaincu de ses talents d'auteur de théâtre. Son propos a été trop ambitieux, il a voulu trop en mettre, mélangeant jusqu'à l'absurde une mythologie de pacotille (qui peut trés bien se substituer à l'authentique pour les spectateurs - et c'est grand dommage - puisque plus personne ne l' étudie) à des références du monde moderne, pour servir de toile de fond à la "Grande Traversée" de Sa vision tronquée de l'adolescence ...désespérée, desespérante et suicidaire ! Pour ma part, deux personnages m'ont paru parfaitement résumer l'esprit de l'auteur : ce sont Hadès et Edvard Munch .
Hadès, dieu des morts, souverain des "Enfers", et nous sommes souvent pendant le spectacle dans la "plaine des asphodèles".... Lorsque nous retrouvons les vivants, c'est pour ressentir que "la Vie, c'est l'Enfer", "l'Enfer, c'est les autres" et "la Mort, c'est l'Enfer".... C'est chouette comme programme !!
Edvard Munch, veut être lui, une référence au personnage historique, au peintre expressionniste norvégien qui en 1893 peignit "Le Cri" . Ce dernier raconte la phase qui précéda cette création :
« Je me promenais sur un sentier avec deux amis — le soleil se couchait — tout d'un coup le ciel devint rouge sang — je m'arrêtai, fatigué, et m'appuyai sur une clôture — il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir et la ville — mes amis continuèrent, et j'y restai, tremblant d'anxiété — je sentais un cri infini qui se passait à travers l'univers. »


Oui, oui, oui, eh bien moi je suis désolé, mais le souvenir que j'ai de l'adolescence n'est heureusement pas uniquement lié à l'idée de suicide, à une fascination morbide de notre fin commune et à un grand Cri d'angoisse ou de désespoir face à l'avenir !!

J'étais également enthousiasmé par toute nouvelle découverte que je faisais : livre, pays, musique, politique et économie, sciences diverses... j'étais capable de passions dévorantes pour des idées.
Certes, dans un autre domaine, l'auteur n'a pas oublié, loin de là, les dévorantes pulsions sexuelles de cet âge, mais pourquoi l'avoir rendu avec autant de vulgarité, de grossièreté ??? Tout est "brut de décoffrage" dans ces évocations !!! C'est trés "mode" ,je sais, même les comiques ne peuvent plus faire rire sans être vulgaire ! Pourquoi vouloir ramener l'ensemble du public toujours et toujours vers le bas ??? Ce n'est pas l'objectif de "La Culture", ce me semble ??
Et puis, je ne sais pas moi, mais je crois que nous étions beaucoup d'adolescents à être extrêmement travaillés par le sexe, mais de l'autre côté, nous avions des envolées mystiques, des aspirations fortes vers une certaine pureté et il semblerait, si l'on en croît l'auteur que cela n'existe plus... Dont acte !
Pour la fin, je ne m'étendrai pas longuement sur cette nouvelle manie qu'ont les auteurs de nous infliger des acteurs plutôt garçons que filles en costume d'Adam . Est-ce du racollage ou se croient-ils vraiment géniaux en piétinant les tabous ???

Mais, mes pauvres vieux, ça fait longtemps qu'il n'y a plus de tabous !! Vous n'avez pas encore compris que la vue d'une femme qui retire trés lentement ses gants est beaucoup plus érotique que celle d' une femme nue, aussi belle soit-elle !

Certes, les références mythologiques grecques prédisposaient ici à la nudité ... Une quantité prodigieuse de statues fort belles et réussies représentent femmes et hommes dans cet appareil... Pourtant, la nudité chez les Grecs, si elle était fréquente sur les stades (le soleil tapait fort), ne me paraît pas avoir eu de carrière dans leur théâtre.. Alors, pourquoi vouloir être plus grec que les Grecs ?
D'ailleurs même au niveau économique, ce n'est vraiment pas le moment !!


Tout ça pour dire Simon, que vous avez tous été vraiment bons d'être capables de jouer si bien une pièce aux qualités si contestables !!

ANNEXES :







Dans 399 secondes, Fabrice Melquiot explore ce moment d'intrépidité et de fragilité, ce temps des premières fois qu'est l'adolescence. Dans la mise en scène de Stanislas Nordey, les personnages sont interprétés par de jeunescomédiens sortant tout juste de l'Ecole du Théâtre National de Bretagne.




Fabrice Melquiot, en dialogue avec le metteur en scène, a ajouté ou étoffé certains personnages du manuscrit original spécialement pour le spectacle. Fruitd'une collaboration entre un auteur et une équipe, c'est la version jouée qui est publiée ce mois-ci par L'Arche Editeur, où sont édités la plupart de ses textes.









Avant l'âge d'homme









399 secondes: durée de l'éclipse qui a eu lieu l'été dernier; n'était visible que de certains points du globe. Ce que l'on nomme jeunesse ne dure pas plus longtemps; il m'a semblé. Dans cet interstice entre « enfance » et « âge d'homme », se jouent des singularités empruntées, s'échafaudent des plans dérobés, s'esquissent des caractères modelés sur d'autres; on se cherche et on va chercher de quoi dire:moi.




Je voulais raconter ce temps d'avant l'âge d'homme, sans tourner le dos à l'Histoire, primitive et contemporaine, l'Histoire qui respire en soi, sans qu'on en reconnaisse toujours le souffle. Et puis l'histoire des autres, de l'Autre. La plupartdes personnages de 399 secondes portent en eux l'écho de héros mythologiques,autour desquels ils enroulent leur propre destinée - lierre et mauvaise herbe. À la fin, chacun devient corps d'un chœur désirant, pantelant, excité autant qu'excédé.Chœur d'enfants enfermés dans des hommes, chœur d'hommes enfermés dans des enfants. Ce qui désigne cette grande nuit adolescente, où homme et enfant se superposent comme lune et soleil au moment de l'éclipse, nuit dans laquelle on rêve de voyage et de sexe, d'idylles et de ruptures, de blessures sans cicatrice; danslaquelle on s'accable par plaisir. Seuls les cadavres voyagent; l'ailleurs est un hori-zon peuplé de fantômes, auquel on vient ajouter sa mue. Ils sont morts, ils vont mourir. La bouche grande ouverte.




Fabrice Melquiot



















A lire/voir: entretien avec Fabrice Melquiot




- dans le Journal de Théâtre Ouvert no26 (en vente à la librairie)




- sur notre site internet www.theatre-ouvert.net














Théâtre Ouvert









18 janvier. 6 février 2010 lundi, mercredi, jeudi et vendredi à 2oh ,mardi à 19h, samedi à 16h




399 secondes




de Fabrice Melquiot




mise en scène Stanislas Nordey




collaboratrice artistique Claire-Ingrid Cottanceau




avec:




Benjamin Barou-Crossman Polly Blue Store




David Botbol Edvard Munch




Christelle Burger Artème Alalune




Laurent Cazanave Cass de Luxe




Yoan Charles Deep Alone des Nuées




Marine De Missolz Liny Moins Trois




Julie Duchaussoy Jane Dies Irae




Vanille Fiaux Pandora des Glaces




Manuel Garcie-Kilian Faéton Citron Soft




Simon Le Moullec Pierre Typhon




Julien Polet Lucius/Hadès/Le chauffeur de taxi/voix de Charon




Emilie Quinquis Danaé de Gravida




Chantal Reynoso Ery Black Pensée




Anne-Sophie Sterck Alcy des Ecumes




création lumières: Philippe Berthomé




création son: Antoine Guilloux




assistanat à la mise en scène: Garance Dor (création), Olivier Dupuy (reprise) régie: Virginie Galas, Alice Ruest (lumières) - Léopold Lavigne (son) - Olivier Bejanin, Tugdual Tremel (plateau)




habilleuse: Pauline Bourse




Les comédiens sont issus de la 6e promotion de l'Ecole du Thédtre National de Bretagne.Ce spectacle a été créé du 5 au 17 novembre au TNB, dans le cadre de Mettre en scène.




Remerciements à Raoul Fernandez.




L'Arche Editeur




coproduction




Théâtre National de Bretagne - Rennes,Compagnie Nordey, Théâtre Ouvert



























Liens:Renorta2e nhoto site de Bri2itte En2uérandFiche du soectacle. site du TNBEcole du TNBBl02 de la 6e nromotion de l'Ecole du TNBBl02 de Fabrice MelguiotFabrice Melauiot. artiste associé au Théâtre de la villeTarzan Bo_v au TNBAL'Arche Editeuren PDF (132 Ko env.)de la noésie à Paris jusgu'au 7 février 2010 ...




L'Ecole du Théâtre National de Bretagne





Fondée en 1991 par Emmanuel de Véricourt et Christian Colin à partir du Conservatoire National d'Art Dramatique de Rennes, l'Ecole du TNB est, depuis 2001, reconnue par le Ministère de la Culture et de Communication, Ecole d'Enseignement Supérieur et, depuis 2008, habilitée à délivrer le Diplôme National Supérieur Professionnel (DNSP) de comé-dien. Elle est ouverte sur concours (sont candidats maintenant plusieurs centaines de jeunes francophones venant de toute la France et au-delà) pour une promotion d'une quinzaine d'élèves sur 3 ans, qui sont boursiers. François Le Pillouër prend la direction du TNB en 1994 et nomme un responsable pédagogique (artiste en activité) pour des missions de trois ans. Stanislas Nordey, responsable pédagogique depuis 2000, a succédé à Christian Colin, Dominique Pitoiset, jean-Paul Wenzel.




Partenariat entre l'Ecole du TNB et Théâtre Ouvert, de l'essai à la création.




Commencé depuis quelques années, le partenariat entre les deux structures se développe de plus en plus autour de l'EPAT, à présent intégrée dans le cursus des jeunes comédiens, et cette saison, Théâtre Ouvert coproduit avec le TNB le spectacle de sortie de la 6e promotion. A Théâtre Ouvert, en 2010, avec les promotions 5, 6 et 7 :




18 janvier-6 février: SPECTACLE 399 secondes




26 janvier-13 février: EPAT no10 dirigée par jean-Christophe Saïs, avec Eric Pessan.




14-28 avril: EPAT nO11 dirigée par Stanislas Nordey, avec un auteur à découvrir.









Fabrice Melquiot est né en 1972. A partir de 1998, ses premiers textes pour enfants sont publiés à L'Ecole des Loisirs et diffusés sur France Culture. Depuis plus de quinze ans, il travaille avec Emmanuel Demarcy-Mota, d'abord comme comédien puis comme auteur. Ce compagnonnage se poursuit aujourd'hui au Théâtre de la Ville à Paris où il est auteur associé. En France, la plupart de ses pièces sont publiées chez L'Arche Editeur. Elles sont traduites et jouées en Espagne, Grèce, Allemagne, Canada, Russie, Italie, japon, Etats-Unis, Mexique... En février 2010, il passe à la mise en scène pour la première fois, auTNBA à Bordeaux, où il présente sa pièce Tarzan Boy. Son site: http://www.fabricemelquiot.com/,









Stanislas Nordey est comédien, metteur en scène et pédagogue, il dirige l'Ecole duThéâtre National de Bretagne depuis 2000.Passionné par l'écriture contemporaine, il mène un compagnonnage avec Théâtre Ouvert depuis 1993 où il a présenté sous différentes formes des textes de Mario Batista, jean-Marie Borzeix, Didier-Georges Gabily, Laurent Gaudé, Bernard-Marie Koltès, jean-LucLagarce, Armando Llamas, Frédéric Mauvignier, Fausto Paravidino, Noëlle Renaude.














399 secondes









Mise en scène Stanislas Nordey









Les personnages




Alcy des Ecumes




20 ans. Femme oiseau. Pondérée. Gestes vaguement ralentis. Reine des coups de tête pour vérifier qu'on ne la suit pas. Marcheuse solitaire. Sait dire non, et cogner s'il faut. Aime les conversations au long cours. Parfum de figue deBarbarie ouverte dans le fond d'un seau de bois.









Ery Black Pensée




21 ans. Princesse de la discorde. Du métal dans le caractère et dans sa parole..Obstinée. Souvent, tape sa paume contre sa cuisse; comme un cheval rue.Souvent, rue, tout simplement. Car les secrets lui montent à la gorge et la confidence s'étouffe. C'est qu'elle pourrait être si douce, si donnée. Corps d'arbalète; qui s'y frotte - Parfum d'algue marine et d'iris.









Pierre Typhon




20 ans. Gestes secs, courts, nombreux. Supporte mal de maculer ses vêtements, quand il mange. Tatillon. Pas le chatouiller, sinon porte bien son nom. Aimerait domestiquer un furet pour approcher les filles. Fredonne pour lui, souvent, des chansons qu'il déteste. Parfum de vêtements mouillés, dans un arrière-pays de musc.









Faéton Citron Soft




22 ans. Force de la nature, mais des yeux comme ceux d'une femme qui rentre chez elle tard le soir. Voyou renfrogné, volontaire. Lancelot, James Dean,Motorcycle Boy; il leur parle dans son sommeil. Parfum un peu éventé de vétiver et de lavande.









Deep Alone des Nuées




18 ans. Du mal à finir ses gestes, corps tremblé, voix tremblante, l'air d'être beau, mais à bien y regarder - aurait pu être sa sœur, finalement; on ne s'en serait pas étonné. Parfum de fougères et lointains narcisses.









Jane Dies Irae




17 ans. De la beauté d'un diable qui s'en voudrait d'être un diable, d'une douceur croche, frappe à poings nus dans les versions qu'elle a d'elle même, multiples, car la demoiselle est versatile, et un rien mythomane. Parfum de bergamote retenue.









Artème Alalune




24 ans. Vierge effrontée. Disant oui, puis non, puis oui, et non, finalement non. Allumeuse, parœ qu'au contact de la flamme, elle se sent à sa place. Chasseuse de têtes qui retient son bras et ça l'énerve et ça la calme. Regard jamais fermé. Cœur idem; aux aguets. Parfum épicé, alourdi par une rosée chaude sur l'herbe.









Danaé de Gravida




27 ans. Vit seule, dans une tour. Garçon manqué. Loue Hermès, dieu des voleurs, des voyageurs et des menteurs. Mériterait quelques gifles. Mâche des feuilles de menthe, au cas où un dingue voudrait l'embrasser, à l'improviste. Parfum d'Eau de Cologne d'homme et l'odeur de son sexe, croit-elle, y est mêlée. Cass De Luxe 21 ans. Orphelin de mère, père au Japon pour affaires 8 mois par an, frère aînéde Polly et Liny, enfant il jonglait avec les rats qu'il attrapait dans les remises de certains commerces; discret, explosif. N'a pas débarrassé son corps de l'enfantqu'il a été, n'a pas fini d'accueillir en lui l'adulte en germe. Parfum de lait qui bout, quand le fond de la casserole commence à cramer; peut-être une note de figue.









Polly Blue Store




19 ans. Nerveux, timide, hémophile, il a toujours un mouchoir en boule dans sa manche et un canif pour se saigner de temps à autre, parœ que ça le soulage.Deux ans de moins que Cass, un de plus que Liny. Aime faire circuler une piècede monnaie d'un doigt à l'autre, par les phalanges, comme un petit singe métallique. Parfum d'agrumes et de vieux placards où dormir recroquevillé.









Liny Moins Trois




18 ans. Muette. En robe d'été, toujours, même en hiver. Cheveux multicolores: elle déteste aimer qu'on la remarque. Garde souvent sur elle des petites bêtes qui la démangent; ça la fait sourire. Sinon, terriblement sexy. Parfum de fraises des bois, baies sauvages, mousses humides.









Pandora des Glaces




26 ans. Curieuse. Exaltée. Pourrait jouer de l'harmonica dans un western.Préfère aimer et se savoir aimer. Coeur de pierre et d'artichaut. Voyageuse sans fatigue. Une espérante. Bourrée de qualités, on le sait. Trop curieuse. Parfum d'embruns, dans lesquels des poussières variées ont laissé une trace métisse; une note de prune.