lundi 25 janvier 2010
Article dans le Nouvel Observateur janvier 2010
Allez, encore à l’école, mais cette fois avec celle du Théâtre National de Bretagne. Les comédiens issus de la 6è promotion sont admirablement mis en scène, et en valeur, dans un spectacle quasi choral pourtant – tous en nuisette blanche, garçons et filles – signé Stanislas Nordey sur un texte de Fabrice Melquiot : « 399 secondes ». Soit la durée d’une éclipse, soit, un peu, le compte à rebours qui sépare l’enfance de l’âge adulte, et qu’on nomme adolescence. Départ, très claudélien, sur un cargo en partance pour la Chine, fin dans les rues de Shanghaï. Et entre-temps éclats de scènes, de voix, d’amour, de mythologies, de désirs, y compris loin des frontières entre mort et vie. Ces jeunes comédiens là révèlent un beau tempérament, du caractère, une présence, une tenue altière du corps, de la voix, loin, très loin de toute démonstration de savoir faire taillée pour les castings. (Théâtre Ouvert. Jusqu’au 6 février).
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Super ! On voudrait des photos sur le Blog !
Enregistrer un commentaire